Bonjour à toutes et tous!
Après de long mois d’absence sur le blog et de grands changement dans ma vie, me voici de retour sur les rails, mon train-train quotidien que j’affectionne tant reprend ses droits, je retourne petit à petit à mes activités « hors » travail,
à savoir l’apprentissage du wasai (confection des kimonos) et du
« Kistuke »
Si j’ai la grande chance d’apprendre le wasai en tant qu’apprentie chez une couturière expérimentée ( plus de 40 ans de pratique au compteur tout de même!), mes cours de kitsuke eux, se passent en compagnie de petites « obachan » vivant toutes dans le même secteur que le mien, et c’est un plaisir de s’entraîner en leur compagnie : bonne humeur et rires sont toujours au rendez-vous!
Hier matin c’était pour moi la reprise de mon entraînement au kitsuke, et je profite donc de l’occasion pour partager quelques photos de notre dernier cours et repas de fin d’année datant d’avril dernier, que j’avais gardées bien au chaud!
Notre professeur ne pouvant pas s’occuper de tout le monde en même temps, l’entraide est de mise durant les cours, un moment privilégié pour échanger conseils, se rappeler tel ou tel détail ou tout simplement discuter des derniers potins!
Pour ma part, j’avais revêtu ce joli komon aux motifs géométriques réalisés à la cire, un beau cadeau de mon professeur de wasai!
Je l’ai accompagné d’un nagoya obi que j’ai noué en une variation du taiko traditionnel.
Dans ce cas là, on utilise le terme « kawari musubi ».
Lors de l’habillage avec un kawari musubi, le nouage se fait non pas dans le dos, mais sur le devant, car si le taiko musubi est relativement simple à nouer avec un peu d’entraînement, toute autre variations serait trop compliquée à réaliser à moins d’avoir une paire d’yeux dans le dos.
Une fois le musubi réalisé, il suffit de le tourner précautionnesement jusque dans le dos. Ensuite il faut bien vérifier que le kimono n’a pas bougé, ce qui peut être le cas lors de la rotation du obi, l’arranger au besoin, puis finir de nouer son obiage et son obijime sur le devant.
Une fois notre petite troupe habillée, nous nous sommes donc rendues dans un très joli restaurant traditionnel situé au sommet d’une montagne environnante. La vue sur les paysages printaniers était aussi douce que les mets qui nous ont été servis.
Sur ce dernier souvenir, je vous dis à bientôt cher lecteurs!
Je trouve cela formidable ! Il s’agit d’une réelle immersion dans la culture japonaise et on ne peut rêver mieux que des japonaises pour apprendre et entraider.
Bravo pour tout <3
A très bientôt j'espère !
Je n’avais pas lu ce dernier message…
Les kimono c’est pas trop ma tasse de thé. …
Je reconnais que les tissus utilisés sont de toute beauté mais je ne suis pas en mesure d’apprécier davantage…
Sur ton kimono ce sont des motifs géométriques inspirés par un fleur ?
Le kistuke c’est la façon de nouer ?
Et dans les plateaux repas y avait-il du sucré ? わがし?