S’inspirant des contes traditionnels et estampes japonaises, tout comme de son équivalent russe la Baba Yaga, ma réinterprétation de la Yamamba est une femme serpent au physique envoûtant, aussi belle que dangereuse qui se nourrit de chaire humaine ainsi que de leur âme, pour tenter de combler un vide abyssal qui ne sera jamais rassasié.

Un kimono rouge sang déchiqueté et ouvert sur la poitrine servant de base à la tenue, corde brute et étoffes japonaises en coton ou en laine aux motifs traditionnels divers composent la tenue. Comme un clin d’oeil aux légendes russes,le kimono au col décoré d’un brocard de soie aux teintes dorées est porté sur une chemise aux manches longues et volumineuses en lin.

Enfin, la Yamamba porte sur ses épaules une fourrure sur laquelle sont cousues des feuilles d’arbres réalisées en tissus de kimonos anciens, ornées de veinures peintes à la main puis rebrodées de fils de laine.